En cybersécurité, les risques liés aux chaines de sous-traitance et d’approvisionnement ou C-SCRM (Cyber Supply Chain Risk Management) peuvent être difficiles à traiter. Le NIST publie des bonnes pratiques dans son référentiel NISTIR 8276 – « Key Practices in Cyber Supply Chain Risk Management ». Ces bonnes pratiques font partie des notions à connaitre dans le cadre des certifications CISSP et CCSP. Elles participent à renforcer la confiance clients-fournisseurs, concept présent depuis longtemps dans l’approche ISAE 3402. L'EBA publie des lignes directrices de gestion des risques liés à la sous-traitance pour le secteur bancaire. Des mesures de sécurité liées à la sous-traitance sont par exemple disponibles dans la catégorie 15 du référentiel CIS. Le département de la défense américain met en oeuvre CMMC pour protéger les informations non classifiées mais sensibles manipulées par ses sous-traitants.
Les risques de cybersécurité liés à la sous-traitance font l’objet à juste titre d’une attention accrue. En Europe, DORApour les institutions financières et NIS 2 pour les entités importantes et essentielles fixent un cadre légal qui prend ce risque très au sérieux. La norme ISO 27036 propose des bonnes pratiques de SCRM. Le département de la défense américain fait appel à de nombreux sous-traitants. CMMC (Cybersecurity Maturity Model Certification) est un programme fédéral pour renforcer le niveau de cybersécurité de la chaîne de sous-traitance pour protéger les informations de défense non classifiées. La chaîne de sous-traitance comprend plus de 220 000 entreprises qui contribuent à la recherche, à l'ingénierie, au développement, à l'acquisition, à la production, à la livraison, au soutien et aux opérations des systèmes, réseaux, installations, capacités et services de la défense américaine.
Les risques de cybersécurité liés à la sous-traitance et à la gestion de la chaîne d'approvisionnement sont nombreux et difficiles à traiter. Les impacts peuvent être importants, par exemple des attaques ciblées au travers d'équipements compromis puis connectés au système d'information ou des modifications du code source d'applications. Le nouveau programme du CISSP détaille les notions liées au SCRM (Supply Chain Risk Management) dans le premier domaine consacré à la gouvernance. Si les méthodes classiques d'analyse de risques peuvent être utilisées (Ebios Risk Manager, FAIR...), plusieurs référentiels spécifiques du NIST (par exemple le NISTIR 8276) , de l'ISO 27036, de SAFECode ou d'OpenGroup fournissent des bonnes pratiques pour analyser et traiter les risques liées à la chaine d'approvisonnement. Le département américain de la défense a mis en place le référentiel CMMC pour protéger les informations non classifiées mais sensibles manipulées par les sous-traitants.
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La cybersécurité des fournisseurs fait partie des risques majeurs à analyser et traiter. Le concept de SCRM est souvent évoqué et fait partie du programme de la certification CISSP. Le NIST a publié des bonnes pratiques dans son référentiel 8276. La série de normes ISO 27036 propose des guides et des bonnes pratiques pour sécuriser les relations avec ses fournisseurs. L'EBA publie des lignes directrices pour le secteur bancaire. Le département de la défense américain a mis en place CMMC pour protéger les informations non classifiées mais sensibles manipulées par ses sous-traitants.